C’est si dur d’être à la première place….



Pas facile de garder une position de leader dans l’économie actuelle.

On se voit installé, sûr de sa position, on fait peu attention aux évolutions du marché, aux remontées clients et subitement, le décalage commercial apparaît au grand jour.

L’uberisation des services voit dans Paris, 1ère place mondiale des séjours de courte durée, la mise en concurrence frontale des établissements hôteliers et des plateformes de réservation de logements de particuliers en ligne. La facilité d’accès, de réservation et la transparence sur les prix et les offres séduisent particulièrement les utilisateurs. On estime d’ailleurs que les deux offres sont désormais de même taille.

Même phénomène, plus récemment, pour les déplacements en voiture, avec l’apparition de l’autopartage et de la location de véhicules électriques. Les taxis parisiens organisés en syndicats ainsi que les sociétés privées ont vu émerger une concurrence subite. En effet, il est désormais possible de louer des voitures près de chez soi directement depuis une appli mobile au fonctionnement simplifié pour l’utilisateur (géolocalisation, pré-paiement de la prestation, etc).

Enfin, et depuis quelques semaines seulement, c’est le marché de la location de vélo en libre-service qui est mis à mal. Le changement d’opérateur en concession sur les « Vélib’ » parisiens entraîne, du fait des travaux de remplacement des stations et du parc, une réduction du service pour les quelques 500 000 abonnés. Cela intervient au moment même où rentrent sur le marché, de manière énergique, de nouveaux acteurs plus agiles, venus en majorité d’Asie pour capter une partie du gâteau.

Il faut donc rester à l’affut et toujours essayer de se réinventer.